Les prérequis d’une bonne formation professionnelle

La formation professionnelle doit s’adapter au contexte de l’apprenant qui mène une vie active. Les contraintes d’emploi du temps doivent être prises en compte dans le processus pédagogique. Avec les nouveaux formats pédagogiques favorisant les supports numériques, la formation professionnelle évolue constamment.
Une formation adaptée à son public
Une mauvaise pédagogie est une pédagogie inadaptée à son public et à son époque. Les supports numériques sont massivement utilisés pour la distraction et l’apprentissage. Mais s’adapter nécessite aussi de prendre en compte les nouvelles habitudes du public.
Il s’agit avant tout d’apprenants autonomes libres de choisir les moments propices à l’apprentissage. Plutôt que de s’imposer au salarié, la formation professionnelle se greffe naturellement à l’emploi du temps de celui-ci et est limitée dans le temps.
Le temps de formation d’un salarié est réduit car il additionne son temps de travail avec celui réservé à l’apprentissage. Une formation professionnelle efficace doit donc savoir capter son auditoire et proposer des formats courts et plus digestes sur lesquels il est facile de revenir.
Une formation professionnelle qui sait créer de l’engagement
L’interaction et l’échange sont des piliers du marketing des réseaux sociaux. Cependant, une bonne formation professionnelle doit aussi savoir surfer sur la vague et créer de l’engagement. De l’engagement à la fois entre les élèves et entre les apprenants et les professeurs.
Les activités pédagogiques et les exercices sont donc des éléments essentiels à l’apprentissage. La mise en application doit alterner avec les parties leçons.
Le cours magistral purement passif n’est pas adapté à la formation professionnelle. Celui-ci favorise la prise d’information massive au détriment de la mise en application. Or, une formation professionnelle est une formation directement utile à l’entreprise et doit pouvoir être appliquée rapidement.

Un retour d’information efficace
L’apprenant ne doit pas avoir le sentiment d’être livré à lui-même. Cependant, avec les formats numériques et la digitalisation des entreprises, il est compliqué d’avoir un retour immédiat d’un professeur.
Ce retour peut être automatisé par le biais :
- d’un QCM,
- d’une correction automatique,
- d’une barre de progression,
- d’un pourcentage d’avancement.
Par le biais d’un algorithme, l’élève doit pouvoir connaître quels sont ses points faibles et les éléments à améliorer. C’est déjà ce qui est mis en place pour l’apprentissage du Code en ligne dans les auto-écoles.
Consolidation des connaissances : une nécessité pour les entreprises
La répétition est une composante essentielle de toute pédagogie. Que ce soit dans le cadre de la formation professionnelle ou non, elle favorise l’intégration de l’information. La prise d’information massive et en un temps réduit nuit directement au bon déroulement de l’apprentissage.
Pour les entreprises, la formation professionnelle doit créer de nouvelles habitudes. Ces compétences fraîchement acquises doivent se greffer aux anciennes et constituer un prolongement logique.
La consolidation est une étape importante afin de limiter les erreurs et de favoriser le sentiment de confiance de l’apprenant. Si celui-ci se sent dépassé, cela signifie que la formation n’est pas terminée ou bien que le ratio leçon et mise en application est déséquilibré.